These Well-Wooded Towns: Supplying Fuel Wood to Central Canadian Urban Markets, 1867–1921
DOI :
https://doi.org/10.1353/his.2021.0044Résumé
À la fin des années 1860, Toronto a subventionné deux lignes de chemin de fer à voie étroite en vue de répondre à la demande croissante d’énergie, de mettre à profit la capacité de son arrière-pays à fournir du bois de chauffage, et d’utiliser les chartes des compagnies de chemin de fer pour assurer le transport bon marché du bois de chauffage de l’arrière-pays vers la ville. Ainsi, plusieurs des premiers chemins de fer du nouveau Dominion n’étaient pas de grandes lignes desservant des centres de population éloignés; il s’agissait plutôt de lignes à voie étroite qui s’enfonçaient dans la forêt afin de fournir du combustible aux citadins. La hausse des prix du carburant a toutefois donné lieu à des débats sur ce que certains considéraient comme des « monopoles sur le bois de corde » et une infraction aux chartes des compagnies de chemin de fer. L’examen des registres des marchands de combustible urbains, des statistiques sur la consommation de carburant des locomotives ainsi que des cartes du système d’information géographique (SIG) sur le fret ferroviaire au pays révèle l’étendue des marchés du bois de chauffage et l’intensification de la consommation de bois de chauffage dans les villes du sud de l’Ontario. Le bois est demeuré une partie intégrante du système énergétique urbain moderne, du moins jusqu'au début des années 1920. Cette période est généralement considérée comme l'âge du charbon au Canada, car le bois de chauffage et le charbon avaient beaucoup en commun en tant que combustibles solides et l'expansion du réseau ferroviaire a créé de nouveaux marchés pour le bois de chauffage provenant du Bouclier canadien.