Social Misconstructions in the Analysis of the Australian Experiences of the French-Canadian Patriote Convicts, 1839-1848
Résumé
En juin 1839, des pardons conditionnels furent approuvés pour 58 détenus reconnus coupables d’avoir participé à la rébellion des Patriotes du Bas-Canada et leurs peines de mort furent commuées en déportation pénale à vie en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Naviguant comme détenus, ils arrivèrent à Sydney en février 1840. Certains tinrent des journaux de leur expérience et ces documents offrent un point de vue qui en est venu à dominer le débat actuel sur la période de l’exil. Selon ce point de vue, les Patriotes furent humiliés fréquemment et soumis à des conditions d’esclavage que ne réussit à soulager que la seule intervention bienveillante des dirigeants de l’Église catholique romaine. Cependant, une recherche archivistique récente met en doute l’exactitude d’une telle auto-mésinterprétation de la réalité. Les Patriotes furent traités plus humainement qu’on n’avait l’habitude de le faire et leur situation fit l’objet d’allégements beaucoup plus importants de la part d’un gouvernement colonial réputé indifférent.Téléchargements
Publié-e
2006-11-01
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Rubrique
Notes de recherche