Fluid Meanings: Hydro Tourism and the St. Lawrence and Niagara Megaprojects
DOI :
https://doi.org/10.1353/his.2016.0005Résumé
In the 1950s Canada and the United States, along with Ontario and New
York State (and their respective power entities), completed two hydro-electric
developments: the International Niagara Control Works and the St. Lawrence
Seaway and Power Project. Both water control projects—and the concomitant
large-scale environmental manipulation of these borderland waterscapes—were
shaped by “hydraulic nationalism” and “hydro tourism.” This study explores
the tourist infrastructure and recreational facilities created to accommodate
the millions of people who viewed these megaprojects. Blending tourism history
with environmental, technological, cultural, transnational, and borderlands
approaches, it gives consideration to the ways in which the involved governments
and power utilities had similar, and diverging, conceptions of the nation-building
importance of the St. Lawrence and Niagara undertakings.
Dans les années 1950, le Canada et les États-Unis, de concert avec l’Ontario
et l’État de New York (et leurs services publics d’électricité respectifs), ont
réalisé deux aménagements hydroélectriques : les International Niagara Control
Works (des ouvrages de régulation) et le projet de voie maritime et de centrale
hydroélectrique du Saint-Laurent. Les deux projets de régulation des eaux — et
la modification à grande échelle de l’environnement dans ces paysages marins
frontaliers qui allait de pair — portent la marque du « nationalisme hydraulique »
et de l’« hydrotourisme ». La présente étude traite de l’infrastructure touristique
et des équipements récréatifs créés en vue d’accueillir les millions de visiteurs
venus voir ces mégaprojets. Alliant l’histoire du tourisme à des perspectives
environnementales, technologiques, culturelles, transnationales et frontalières,
elle tient compte des moyens par lesquels les gouvernements et les services publics
d’électricité concernés exprimaient des conceptions similaires, mais divergentes,
de l’importance des projets du Saint-Laurent et de la Niagara pour l’édification
du pays.