Drinking and Imprisonment in Late Victorian and Edwardian Scotland
Auteurs-es
David Smith
Résumé
This article discusses the response of the Prison Commissioners in Scotland to the large number of persons committed to prison for drinking between 1890 and 1914. These prisoners caused a crisis in accommodation, staffing and routine in Scottish prisons which forced the commissioners to reflect on the personality and environment of these offenders. The attention given to drunkards led to changes away from a moralistic to a more sociological and medical evaluation of the prisoners. The Commissioners began to stress a range of sentences that included rehabilitation; however, this shift towards individualized treatment and away from the reliance on prisons was not supported by the magistracy. In conclusion an assessment is made of the impact of a more determinist and environmental evaluation of criminality on the penal administration of prisons in Scotland before 1914.
Il est question dans cet article des décisions prises par les Commissaires des prisons en Écosse en rapport au grand nombre de personnes emprisonnées pour ivresse entre 1890 et 1914. Ces prisonniers ont causé une crise, les prisons écossaises n’ayant pas la place, le personnel et les procédures appropriées pour les interner, et ont forcé les Commissaires à porter plus d’attention à des facteurs comme la personnalité et l’environnement des contrevenants. Cette attention donnée aux ivrognes provoqua des modifications dans l’évaluation des prisonniers et favorisa une approche plus sociologique et médicale que moraliste. Les Commissaires commencèrent à encourager une série de sentences qui incluraient la réhabilitation; mais cette évolution vers un traitement plus individualisé, administré en dehors des prisons, n’était pas bien vu par la magistrature. On discute en conclusion de l’impact d’une évaluation plus déterministe et environnementale de la criminalité sur l’administration des prisons en Écosse avant 1914.