Economic Diversification and Labour Utilization Among the Rural Elite of the British Mid-Atlantic Colonies: A Case Study from the Delaware Valley

Auteurs-es

  • Thomas Purvis

Résumé

With few exceptions, relatively little is known of the economic affairs of major eighteenth-century agriculturalists of the North Eastern seaboard. The article which follows is a contribution to our knowledge of this little-known subject. By concentrating on the activities of two leading members of the New Jersey gentry (Jacob Spicer and Aaron Learning), it shows that engaging in a variety of enterprises was crucial to their economic strategy. The author's two subjects undertook a varied array of business pursuits in addition to agriculture that included retailing, shipping, lumbering, milling, money lending, and even the encouragement of small-scale cottage industries. The profits of these supplementary activities grew until they exceeded the income received from producing foodstuffs. In addition, they managed to operate and improve their plantations without using gangs of unfree laborers. The careers of these two individuals suggest that continuing to view the northern, rural elite as a group whose basic economic orientation concerned the raising of foodstuffs for export will only distort the sweep of their economic activities. À l’exception de quelques faits, nous ne savons à peu près rien de la condition économique des gros cultivateurs de la côte nord-est des États-Unis durant le XVIIe siècle. L’article qui suit apporte sur ce sujet des éléments très intéressants. Portant son attention sur les activités de deux notables de la « gentry » du New Jersey (Jacob Spicer and Aaron Learning), l’auteur démontre que, pour mener à bien leur stratégie, il était capital qu’ils diversifient leurs entreprises. Les deux individus sur lesquels a porté l’enquête ont en effet des intérêts dans d’autres domaines que l’agriculture : la vente au détail, le transport maritime, l’industrie forestière, l’exploitation de moulins, le prêt d’argent, ou même l’artisanat local. Les profits tirés de ces activités crûrent à un point tel dans leurs cas qu’ils excédèrent ceux venant de la production de denrées agricoles. En outre, ils réussirent à augmenter la productivité de leurs plantations sans avoir recours aux services des esclaves ou engagés. L’examen de ces deux cas tend à démontrer qu’il n’est plus possible de continuer à voir les notables du Nord-est colonial comme un groupe dont la seule orientation était de cultiver des produits alimentaires en vue de l’exportation, cette vision des choses ne correspondant pas du tout à la réalité.

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