“Not ... the Same Damaging Effects”?: Unmarried Pregnancy, the State, and First Nations Communities in Early Postwar British Columbia
DOI:
https://doi.org/10.1353/his.2017.0040Abstract
This article explores postwar Indigenous, unmarried pregnancy both as perceived by the state and as experienced in reserve communities. It compares Indigenous experiences with those in settler society, finding differences in rates, in reactions, and in the overall context shaping the issue of unmarried pregnancy. Importantly, the federal Indian Affairs Branch regarded the much higher rate of Indigenous illegitimacy as a cultural, rather than age-related, problem. If culture seemed the problem to many observers, it also sustained women and girls who typically did not go to great lengths to hide pregnancies or to flee their communities. Although disapproving attitudes were not unknown, thanks to long-used family strategies, (and a state not yet intent on, or equipped for, mass apprehensions), children generally grew up in the context of extended families and reserve communities.
Cet article se penche sur les grossesses hors-mariage chez les Amérindiennes, telles qu’elles ont été perçues par l’État et telles qu’elles ont été vécues dans les communautés des réserves. Il compare les situations autochtones à celles de la société des colons et dévoile des différences dans les taux de grossesses hors-mariage, dans les réactions et dans le contexte d’ensemble influant sur ce problème particulier. Il est important de noter que pour l’agence fédérale des Affaires indiennes, le taux considérablement plus élevé de grossesses « illégitimes » chez les Autochtones relevait d’un problème culturel plutôt que d’un problème d’âge. Cependant, si pour de nombreux observateurs, c’est la culture qui semblait être le problème, cette même culture a également soutenu des femmes et des filles qui en général ne se donnaient pas grand mal pour cacher leur grossesse ou s’enfuir de leur communauté. Bien que la désapprobation ne fût pas totalement absente, grâce à des stratégies familiales utilisées depuis longtemps (et à un État n’ayant ni intentions ni moyens d’appréhender les enfants issus de grossesses « illégitimes »), les enfants, en général, grandissaient dans le contexte des familles élargies et des communautés des réserves.