While of Unsound Mind? Narratives of Responsibility in Suicide Notes from the Twentieth Century
DOI:
https://doi.org/10.1353/his.2016.0022Abstract
Between 1892 and 1960, most suicide verdicts rendered during coroners’ inquests labelled death by a person’s own hand as “suicide while of unsound mind.” During this period, psychiatrists increasingly determined the degree to which individuals who attempted to kill themselves could be considered criminally responsible for their actions or not responsible by reason of mental illness. To elucidate this gradual transition from state to medical authority over suicide in Canada, we analyse narratives of responsibility found in “suicide notes” appended to coroners’ inquests, particularly ways in which the act of suicide was construed by individuals who committed suicide as a rational decision or an individual right and not as a moment of madness or a criminal act.Entre 1892 et 1960, la plupart des verdicts de suicide attribués à la fin d’une enquête du coroner nomment le fait de se donner la mort comme « un suicide dans un moment de folie ». Au cours de cette même période, les psychiatres vont être amenés à déterminer de plus en plus le niveau de responsabilité de personnes qui ont attenté à leur vie, à savoir si ces dernières peuvent être tenues criminellement responsable de leur geste ou au contraire déresponsabilisé pour cause de troubles mentaux. Pour tenter de réfléchir plus en avant sur cette transition graduelle de la gestion pénale à la gestion médicale du suicide au Canada, nous avons analysé les récits de responsabilité dans les « lettres de suicide » jointes au dossier de l’enquête du coroner, particulièrement la manière dont le geste suicidaire a été construit comme un acte rationnel ou basé sur la base de droits individuels par les personnes qui