Purveyors of “religion, morality, and industry”: Race, Status, and the Roles of Missionary Wives in the Church Missionary Society’s North-West America Mission
Authors
Derek Whitehouse-Strong
Abstract
The Church Missionary Society (CMS) and its missionaries held that, regardless of race, the wives of CMS agents could facilitate the Society’s work in the Canadian mission field. The Society also maintained, however, that the Native wives of CMS agents in Canada possessed advantages over their European-born counterparts, including hardier physical constitutions and ties of kinship, culture, and language to local Aboriginal populations. Nevertheless, because prejudices and axioms rooted in racial assumptions governed the attitudes of European-born individuals towards those of Aboriginal ancestry, many contemporaries doubted the ability of Native women to overcome what were considered to be racially inherent weaknesses and to embrace and project the core essential values and ideals deemed necessary of middle-class missionary wives.
La Church Missionary Society (CMS) est ses missionnaires jugeaient qu’indépendamment de la race, les épouses des agents de la CMS pouvaient faciliter le travail de mission de la CMS au Canada. La CMS estimait également que les femmes autochtones de ses agents au Canada possédaient des atouts que n'avaient pas leurs homologues nées en Europe, dont leur physique plus robuste et leurs liens parentaux, culturels, et linguistiques avec les populations autochtones. Quoiqu'il en soit, comme les préjugés et les axiomes ancrés dans les à priori raciaux gouvernaient les attitudes des personnes nées en Europe envers la population d’ascendance autochtone, de nombreux contemporains doutaient de la capacité des femmes autochtones de pallier ce que d'aucuns qualifiaient de faiblesses essentiellement raciales et d'adopter et de projeter les valeurs et les idéaux de base que devaient nécessairement posséder, estimait-on, les épouses des missionnaires de la classe moyenne.